Une mesure jugée inutile par les sénateurs français
Il est important de rappeler qu’en 2013, les sénateurs français s’étaient déjà opposés à l’instauration d’un contrôle technique obligatoire pour les deux roues. Plusieurs raisons étaient évoquées, notamment le faible taux d’accidents de motos et de scooters dus à une défaillance mécanique.
De plus, l’Assemblée et le Sénat français estimaient que l’obligation d’un tel contrôle créerait alors chez les ménages une charge supplémentaire, dans une conjoncture économique peu reluisante.
Les seuls à y gagner seraient les lobbies des points de contrôle technique, selon eux. Certains consommateurs estiment par ailleurs que de telles mesures de contrôle et de prévention pourraient éviter aux utilisateurs de véhicules deux roues de sérieux travaux de réparation et d’entretien. D’ici l’application de cette directive en 2022, les États membres pourront encore y penser, pour en évaluer les avantages et les inconvénients.