Des doutes persistent
Même si l’idée de Manuel Valls semble plausible, un nombre conséquent d’analystes craignent les dérives de l’utilisation des boîtes noires. Certes, le ministre de l’Intérieur parle dans son dossier d’un outil non connecté.
Ses propos ne donnent toutefois pas de garanties suffisantes, écartant la possibilité de recourir à ces enregistreurs comme outils de répression…
L’expérience des radars électroniques tend à confirmer ces inquiétudes dans le cadre de la sécurité. Ces appareils, au départ censés protéger les voitures et leurs occupants – au même titre que le système anti-retour, les produits anti vandale et l’airbag – pourraient constituer la plus grande source de renseignements pour la répression si la boite noire enregistre des dépassements de vitesse, une ceinture non attachée, un éclairage défaillant, etc. Gros débats en vue…